Une fois n'est pas coutume, SisterRat et moi avons passé Noël loin de chez nous.
Une envie soudaine de partir. La destination on l'a, reste à trouver un vol, un hôtel... alors on clique, on valide, on dépose quelques vêtements vite fait dans une valise, on envoie quelques mails pour prévenir les proches et on se dépêche d'attraper le premier train pour Bruxelles avant de nous envoler pour Rome.
Le 24 décembre nous sommes arrivées tôt sur la place pour assister à la messe. Evidemment il ne fallait pas rien espérer, vivre l'ambiance n'était déjà pas si mal.
Il y avait bien quelques milliers de chaises installées à l'extérieur, sous le balcon, mais l'espace était barricadé, le terme n'est pas trop fort car une fois la Basilique fermée, les organisateurs ont ouvert les vannes, heu ! les barrières. Et là c'était la folie, ça voulait dire, que le meilleur gagne ! Je ne m'attendais pas à çà, c'était sauve qui peut ! Ca poussait, ça criait, et que vous le vouliez ou non, vous étiez porté par la vague ; j'ai détesté ce moment mais c'était le prix à payer pour être assis...
Des milliers de personnes assistaient à cette messe et pourtant la communion a été donnée à ceux qui le souhaitaient.
Le 25, personne à l'intérieur de la Basilique, toujours les mêmes chaises installées sur la Place, les mêmes barrières. Le discours du Pape commencera à midi et ne durera pas plus d'un quart d'heure. Cette fois je n'avais pas envie de me faire écraser comme la veille, j'avais dit à SisterRat, "on se retrouvera à la sortie". Elle se lance donc comme la veille dans la mêlée pour être bien placée, mais à peine était elle emportée par la foule que les organisateurs ouvrent la barrière centrale derrière laquelle je me trouve. Le monde s'étant engagé sur les côtés, je n'ai eu qu'à courir. Au final 2ème rang pour moi sous le balcon et SisterRat au 7ème. Il ne restait plus qu'une seule place au 2ème rang c'est bien dommage car elle me suivait de près m'a-t-elle dit.
SisterRat est dans la foule, elle vous fait signe, vous la voyez ?
Beaucoup de Mexicains, de Brésiliens et d'Argentins, mais aussi des Espagnols, des Américains, des Anglais, des Italiens, des Français, acclamaient Papa Francesco.
Un Noël divin !
La crèche à l'intérieur de la Basilique
Nous avons vu une belle expo. et sous 17°, avons redécouvert cette belle capitale.